Le médecin Gerhard Stalling était à l’origine de la création de cette institution. A l’origine, il s’occupait d’un soldat ayant perdu la vue, et se rendit compte que son chien aidait le patient à se déplacer en lui poussant les jambes. Il se mit alors en tête de généraliser cet usage du chien au service des aveugles.

A la fin des années 20, une philanthrope américaine du nom de Dorothy Harrison Eustis, responsable des chiens pour l’armée suisse, découvrit le travail de Stalling et importa le concept aux Etats-Unis. Elle créa ainsi en 1929 à Nashville « The Seeing Eye » (« L’œil voyant »), la première école pour chiens guides d’aveugles des États-Unis.

Paul Corteville au cours de vacances en Normandie, en 1951, se lie d’amitié avec M. Blin, aveugle. Passionné par le milieu canin, il a entendu parler d’expériences de chiens guides d’aveugles aux États-Unis, en Angleterre et en Allemagne. Pendant un an, il met au point une technique de dressage de façon empirique et offre en 1952 à son nouvel ami Dickie, la première chienne guide de France. 

Ce n’est qu’en 1958 que l’Association Chiens Guides d’Aveugles vit le jour, devenant la première formation de chiens guides d’aveugle en France.

Depuis, les technique d’éducation ont particulièrement évolué pour désormais promettre un travail d’évitement infaillible, une précision à toute épreuve, une adaptation sur mesure, et l’assurance d’une longévité appropriée.

Les chiens guides issus des associations affiliées à la FFAC ont un niveau technique identique validé par le CAG (certificat d’aptitude à guider) qui permet aux personnes aveugles et malvoyantes de bénéficier de l’aide d’un chien garantissant un déplacement sécurisé en toute circonstance.